Les deux bouts

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Les deux bouts
Henri Calet
Editions Héros-Limite

 
A propos
En 1953, on commande à Henri Calet une série de reportages sur des gens de condition modeste vivant à Paris ou sa proche banlieue. Réunie sous le titre Un sur cinq millions, cette galerie de portraits hauts en couleurs paraît dans Le Parisien Libéré de mai à juin 1953.
Henri Calet donne notamment la parole à un chauffeur de taxi, à une femme de ménage, un concierge, un ouvrier spécialisé… Cette série de rencontres agit comme une série de petites nouvelles. Elles sont un témoignage d’une qualité exceptionnelle sur les conditions de vies des petites gens, sur la réalité et les transformations du travail dans le monde contemporain.
Réunie sous le titre Les deux bouts, la série de reportages paraît en 1954 chez Gallimard, dans la collection « L’Air du Temps », dirigée par Pierre Lazareff. Cet ouvrage remarquable est réédité par les éditions Héros-Limite pour la première fois depuis sa parution.

 

Mon avis

Les belles éditions suisses Héros-Limite réédite « Les deux bouts » d’Henri Calet et ne manquons surtout pas l’occasion de le découvrir ou redécouvrir !
Pour ma part, c’est une découverte. Tout comme l’auteur en est une.
1953, c’est loin n’est-ce pas ? Et pourtant, en lisant ces portraits d’hommes et de femmes, ces « petites gens » comme on les surnomme, on se rend compte que certaines choses n’ont pas tant changé que cela.
La société a évolué, les conditions de vie ont évolué. Mais la misère reste ce qu’elle est. Et le courage aussi. Cette manière d’affronter le quotidien sans ciller.
L’auteur a fait preuve de pudeur malgré tout, mais sans complaisance. Et sans filtre. La réalité doit être écrite.
On se rapproche de l’enquête sociologique mais ces 18 portraits sont bien plus que cela.
Henri Calet a posé sur eux un regard tellement empli d’humanité que l’ensemble nous touche, inmmanquablement.

7 réflexions au sujet de « Les deux bouts »

  1. Oh que ça me fait plaisir de voir Henri Calet sur un blog. j’en ai lu des tas (bien avant blog, et peut-être même avant internet à la maison, je voulais le relire, historie de lui faire de la publicité, tiens. Merci!

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